Pratiques de gestion du fumier et des cultures dans les fermes laitières visant à améliorer la santé du sol et la séquestration de carbone
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Aperçu du projet
L’épandage de fumier sur des sols agricoles peut améliorer la séquestration de carbone et fournir de l’azote et d’autres nutriments, réduisant ainsi la dépendance aux engrais synthétiques. Cette pratique peut contribuer à lutter contre les changements climatiques en retirant du dioxyde de carbone atmosphérique et en augmentant la productivité des sols, sans recourir à des intrants coûteux. Cependant, la séquestration de carbone dans le sol et la disponibilité des nutriments après l’épandage du fumier sont influencées par divers facteurs, tels que la température, les pratiques de travail du sol et le choix des cultures. Il est donc essentiel d’adopter une approche intégrée pour comprendre les effets à long terme de l’épandage du fumier de bovins laitiers sur la santé environnementale, la productivité des sols, la qualité des fourrages, l’économie agricole et la durabilité alimentaire.
L’objectif global de ce projet est d’établir des valeurs de séquestration de carbone à long terme pour diverses pratiques d’épandage du fumier et de cibler les pratiques de gestion qui améliorent la santé du sol et réduisent l’utilisation d’engrais synthétiques. Cette recherche vise à améliorer la durabilité des fermes laitières canadiennes et leur résilience face aux changements climatiques grâce à une santé du sol et à une séquestration de carbone améliorées.
Que fera l’équipe de recherche?
L’équipe de recherche effectuera (i) un échantillonnage et une analyse de sols provenant d’un site expérimental où sont cultivés depuis longtemps des fourrages et des plantes céréalières afin de quantifier les tendances relatives au carbone et à l’azote dans les sols, (ii) un échantillonnage et une analyse de sols pour évaluer la séquestration de carbone, le lessivage des nutriments et la productivité du sol dans un site établi de longue date où du fumier de bovins laitiers et des engrais sont appliqués sur des graminées vivaces, et (iii) une expérience sur le terrain sur plusieurs petites parcelles pour évaluer différentes stratégies de fertilisation des graminées et des cultures de maïs au moyen d’une évaluation intégrée comprenant des analyses économiques et du cycle de vie.
Les objectifs de ce projet sont les suivants :
- Quantifier les effets à long terme (25 ans et +) sur la séquestration de carbone dans le sol, la santé et la régénération du sol, la production fourragère et la durabilité environnementale de l’épandage de fumier de bovins laitiers et d’engrais sur des graminées fourragères pérennes dans deux régions canadiennes de production laitière contrastées.
- Mettre au point et évaluer des pratiques de gestion bénéfiques pluriannuelles (6 à 10 ans) pour la production d’aliments pour bovins laitiers à base de maïs et de fourrage.
- Intégrer la gestion de précision des nutriments et des systèmes de culture avancés pour améliorer la santé du sol, tout en améliorant l’équilibre des nutriments et la rentabilité de la ferme, et en réduisant les pertes environnementales.
Chercheurs principaux
Derek Hunt
Agriculture et Agroalimentaire Canada (Agassiz)
Jean-Thomas Cornelis
Université de la Colombie-Britannique
Co-chercheurs
Shabtai Bittman
Agriculture et Agroalimentaire Canada (Agassiz)
Charita Jayasinghege
Agriculture et Agroalimentaire Canada (Agassiz)
Kirsten Hannam
Agriculture et Agroalimentaire Canada (Summerland)
Edmund Mupondwa
Agriculture et Agroalimentaire Canada (Summerland)
Jean Lafond
Agriculture et Agroalimentaire Canada (Normandin)
Karen Koenig
Agriculture et Agroalimentaire Canada (Lethbridge)
Zhiming Qi
Université McGill
Mots clés
- Lisier des bovins laitiers, laboratoire vivant, changements climatiques
Période: 2023-2028
Budget: 642 100 $
Dernière mise à jour : 17 juin 2024
Remarque : Conformément à l’entente de recherche, outre l’offre de soutien financier, les bailleurs de fonds n’ont aucun rôle décisionnel dans la réalisation des études, la collecte et l’analyse ou l’interprétation des données. Les chercheurs sont indépendants dans la conduite de leurs études, ils demeurent propriétaires de leurs données et rapportent leurs conclusions, quels que soient les résultats obtenus. La décision de publier les résultats appartient entièrement aux chercheurs.