Les producteurs laitiers canadiens font front commun sur la question du lait diafiltré et de l’application des normes relatives au fromage

Monsieur Smith a été mandaté par le conseil d'administration des Producteurs laitiers du Canada (PLC), qui, lors d’une réunion récente, a déposé et adopté à l’unanimité une motion visant à ce qu’il assiste à l’événement.

« Je suis ici aujourd’hui pour montrer que tous les producteurs laitiers canadiens parlent d’une voix unie en ce qui concerne le lait diafiltré. Nous sommes tous déçus de l’absence d’action sur la question de l’application des normes relatives au fromage », a indiqué Wally Smith, président des PLC. « Le gouvernement n’a pas besoin d’adopter une nouvelle loi ou un nouveau règlement. La solution est simple. Il doit simplement faire appliquer les normes existantes. »

En vertu des normes canadiennes de composition du fromage, un pourcentage minimal des protéines utilisées dans la fabrication de celui-ci doivent avoir comme source le lait. Les matières protéiques de lait (y compris le lait diafiltré) sont des ingrédients parfois moins coûteux et dérivés de lait fortement subventionné. Certains transformateurs s’en servent pour compléter leur minimum requis de « lait » dans la fabrication du fromage, plutôt que de les utiliser pour leur pourcentage permis d’ingrédients ajoutés. Cette situation est incohérente avec la classification de ces ingrédients à la frontière, où ils ne sont pas traités en vertu du chapitre Lait et produits de la laiterie du Tarif des douanes, entrant ainsi au pays exempts de droits. Par conséquent, plus d’ingrédients sont incorporés dans la fabrication du fromage qu’il n’est permis en vertu des normes de composition du fromage, et moins de lait canadien est utilisé, ce qui occasionne des pertes de revenus pour les producteurs canadiens.

« Ces normes sont en vigueur depuis 2008. Pourtant, elles continuent de ne pas être mises en application, au détriment des producteurs laitiers canadiens. Je me joins donc aux PLQ aujourd’hui pour montrer que notre industrie demeure fermement solidaire sur cette question et que nous continuerons de nous faire entendre pour que ces règles soient appliquées de manière équitable » de poursuivre M. Smith.