Points saillants
- Le nouveau volet Biosécurité porte sur les pratiques qui visent à prévenir, réduire ou éliminer l’introduction des maladies infectieuses chez les bovins.
- Chaque étape est conçue pour protéger la santé des bovins, améliorer l’efficacité de la ferme et assurer que le lait canadien demeure de la plus grande qualité.
Le lait de qualité produit par les producteurs laitiers canadiens est considéré dans le monde entier comme étant un exemple d’excellence dans l’industrie. Or, bien que chaque étape de la chaîne d’approvisionnement soit essentielle pour atteindre une telle qualité, ce sont les producteurs qui se trouvent au début du cycle de production. Les producteurs laitiers canadiens comprennent depuis longtemps l’importance d’adopter des pratiques qui font en sorte de réduire la propagation de maladies infectieuses dans les fermes. L’impact de ces pratiques sur la santé animale, la qualité du lait et l’efficacité des fermes est clair, et avec les méthodes de protection de la santé des bovins qui évoluent sans cesse, nombreux sont les producteurs et les vétérinaires à avoir adapté leur travail afin d’offrir les meilleurs soins qui soient.
En septembre 2019, le programme national d’assurance de la qualité proActionMD, une initiative dirigée par les Producteurs laitiers du Canada (PLC) en collaboration avec les associations laitières provinciales, s’est doté d’un nouveau volet. Ainsi, les exigences du volet Biosécurité s’ajoutent maintenant aux autres. Cette étape critique a fait en sorte de rendre obligatoires, mesurables et transparentes les normes de biosécurité de l’industrie applicables dans les fermes. Il s’agit de la plus récente phase de l’initiative proAction, laquelle est basée sur l’ancien programme Lait canadien de qualité. À l’heure actuelle, 99 %* des producteurs laitiers canadiens sont accrédités au programme proAction, ce qui signifie qu’ils respectent les exigences et obligations en ce qui concerne la salubrité des aliments, le bien-être animal et la traçabilité du bétail.
Le nouveau volet Biosécurité porte sur les pratiques qui visent à prévenir, réduire ou éliminer l’introduction des maladies infectieuses chez les bovins. Ces pratiques incluent l’identification des points d’entrée et de propagation de la maladie dans l’ensemble de la ferme et la mise en œuvre de méthodes de gestion de l’assainissement pour les bovins, l’équipement, les véhicules et le personnel.
Chaque étape est conçue pour protéger la santé des bovins, améliorer l’efficacité de la ferme et assurer que le lait canadien demeure de la plus grande qualité. Des exemples de ces nouvelles normes sont l’utilisation de protections appropriées, par exemple de bottes ou de couvre-bottes propres pour les visiteurs, une signalisation en lien avec la biosécurité et des registres clairs des maladies sur la ferme.
Dans le cadre de ce volet, les fermes doivent remplir un questionnaire d’évaluation du risque (QER) de biosécurité tous les deux ans en collaboration avec le vétérinaire de leur troupeau et mettre en œuvre des procédures normalisées clairement documentées en lien avec la biosécurité. Ces mesures fournissent les données et processus nécessaires pour démontrer le niveau d’excellence exigé par proAction, niveau qui est déjà atteint par de nombreux producteurs.
La valeur de proAction a été illustrée dans le rapport périodique 2017-2018, qui a souligné la reconnaissance du programme par deux tiers, à savoir l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et le Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage (CNSAE). Le rapport a également révélé un niveau de conformité élevé quant aux exigences en lien avec le bien-être animal au cours de la première année de validation, ce qui prouve que la plupart des producteurs laitiers canadiens ont satisfait aux exigences de proAction lors de leur première validation, sans avoir besoin d’ajuster leurs pratiques.
Plus récemment, grâce à proAction, les PLC ont obtenu la reconnaissance d’Unilever, qui a ainsi confirmé que la méthode employée pour produire du lait au Canada cadre avec le robuste Code d’agriculture durable de l’entreprise.
Le prochain et dernier volet de proAction sera celui de l’environnement. Celui-ci fera l’objet d’une validation dans les fermes dès septembre 2021. La position de l’industrie laitière canadienne en tant que chef de file mondial est maintenant prouvée et reconnue grâce à la documentation rigoureuse exigée par proAction, qui assure la transparence pour les clients tels que les transformateurs et démontre un engagement mesurable par tous les producteurs laitiers à optimiser leurs pratiques et à continuellement s’améliorer. L’apprentissage continu et l’optimisation sont en effet des éléments essentiels de proAction, et à mesure que le programme progressera, les leçons apprises deviendront des suggestions d’amélioration continue, solidifiant ainsi la position de l’industrie en tant que chef de file mondial.
Pour en savoir plus sur le programme proAction, visitez le https://www.producteurslaitiers.ca/proaction.
* Le 1 % restant inclut les nouvelles fermes, les fermes qui tardent à mettre en place des mesures correctives ou les fermes ayant fait face à un désastre ou à un incident majeur.