Points saillants
- Plus de 98 % des fermes laitières canadiennes sont des propriétés familiales
- Les standards canadiens élevés assurent que notre lait est produit selon des normes de qualité et de salubrité des plus rigoureuses
- L’engagement de nos producteurs : Du lait 100% canadien sans antibiotiques et produit sans hormones de croissance artificielles
- Savourer le lait et les produits laitiers canadiens est un moyen bien simple de réduire la distance moyenne qu’ont parcourue vos aliments et d’appuyer l’économie locale
Nous nous soucions du parcours de notre lait vers votre table. Et puisque notre lait passe par de multiples étapes avant d’arriver dans votre frigo, vous pouvez avoir pleinement confiance en la qualité du lait que vous buvez au déjeuner ou celui qui sert à la fabrication des délicieux fromages que vous savourez à la collation. Explorons plus en détail ces étapes et découvrons pourquoi elles améliorent la qualité des produits laitiers canadiens.
Des fermes de qualité pour du lait de qualité
On peut dire que le lait canadien est une affaire de famille. En effet, plus de 98 % des fermes laitières canadiennes sont des propriétés familiales transmises d’une génération à l’autre. On pourrait dire que produire du lait de qualité, c’est dans nos gènes.
En plus de la réglementation gouvernementale stricte que doivent respecter les producteurs, les Producteurs laitiers du Canada et les groupes provinciaux de producteurs laitiers ont établi un programme d’assurance de la qualité. Selon ce programme, les producteurs doivent mettre en œuvre des mesures de salubrité et de qualité à la ferme.
Les normes de qualité en production laitière évoluent au fil des ans, et les agents de validation visitent régulièrement les fermes pour s’assurer que les pratiques agricoles respectent les normes en vigueur. Ainsi, on peut vérifier les pratiques agricoles de chaque ferme en ce qui a trait au souci pour la qualité du lait, pour le soin, la santé et le bien-être des vaches et à l’avenir, pour l’environnement.
Naturellement délicieux
On entend souvent le terme « sans antibiotiques ». Mais que signifie-t-il exactement? Devrions-nous nous inquiéter de retrouver des antibiotiques dans nos aliments? En un mot, non. Prenons l’exemple du lait. Si une vache tombe malade et qu’un vétérinaire lui prescrit un antibiotique, le producteur doit clairement identifier cette vache (généralement au moyen de bandes Velcro rouges sur une patte arrière). Ainsi, les gens qui font la traite savent immédiatement qu’ils doivent la traire séparément et jeter son lait. En effet, le lait d’une vache traitée est rejeté pendant une période prédéfinie appelée « période de retrait » (le temps qu’il faut à l’organisme pour passer les résidus d’un antibiotique). Le lait de cette vache n’entre pas dans la chaîne d’approvisionnement, et donc, il ne sera pas expédié à l’usine de transformation et, bien évidemment, il ne se rendra pas jusqu’à l’épicerie. En résumé, vous n’entrerez jamais en contact avec du lait d’une vache qui reçoit un antibiotique.
Les réglementations canadiennes interdisent aussi l’utilisation d’hormones de croissance artificielles. Bien qu’aucune donnée n’ait établi que ces hormones ont des effets indésirables sur la santé humaine, la science a montré qu’elles peuvent en avoir sur la santé et le bien-être des vaches. Certains pays autorisent encore le recours aux hormones de croissance, et c’est une des raisons pour lesquelles beaucoup de Canadiens préfèrent boire du lait local, produit au Canada.
Des visites régulières du vétérinaire pour des vaches en santé
Le processus de qualité du lait commence à la source, c’est-à-dire en veillant à la santé de nos vaches. Les producteurs laitiers doivent démontrer qu’ils travaillent avec un vétérinaire pour avoir le droit d’expédier du lait. Et les vétérinaires jouent plusieurs rôles dans les fermes, visitant plusieurs fermes jusqu’à deux fois par mois pour aider les producteurs à assurer la santé de leur troupeau. En fait, la plupart des vaches laitières canadiennes voient le vétérinaire plus souvent que nous ne voyons notre médecin de famille! Voilà qui s’appelle être aux petits soins pour ses vaches.
En plus de la panoplie de tests d’assurance de la qualité qu’a passés le lait vendu en épicerie, il existe un autre moyen pour les vétérinaires et les producteurs de s’assurer que leurs vaches sont en bonne santé : le compte de cellules somatiques (CSS). Les cellules somatiques jouent le même rôle que les globules blancs – c’est-à-dire que leur compte peut servir d’indicateur précoce qu’une vache combat une infection. Le CCS du lait vendu au Canada est bien en deçà de la limite autorisée par le gouvernement fédéral. Et la limite canadienne est la même que la limite fixée par beaucoup d’autres pays.
Un transport moins long pour du lait plus frais
Le Canada a mis en place le système de gestion de l’offre dans les années 1960 afin que la production de lait dans toutes les fermes corresponde à la demande des consommateurs pour le lait et les produits laitiers.
Plusieurs avantages en matière de durabilité ont découlé de ce système, comme la production locale dans toutes les provinces, et le transport optimisé entre la ferme et l’usine où le lait est pasteurisé, puis transformé en divers produits laitiers. Il y a ainsi moins de kilomètres alimentaires pour le lait frais livré chaque jour dans les magasins.
Alors, pourquoi inclure les produits laitiers canadiens à vos habitudes de vie quotidiennes? Parce que chaque gorgée de lait que vous buvez est naturellement délicieuse, que le lait est produit selon les normes de qualité et de salubrité les plus élevées, que vous contribuez à soutenir des fermes familiales et que vous appuyez l’économie locale. Voilà des choses dont nous pouvons tous être fiers!
Sources
Alberta Milk. « What is the difference between Canadian and American milk? » albertamilk.com
https://albertamilk.com/ask-dairy-farmer/difference-canadian-american-milk/
Holstein Canada. « L’industrie laitière canadienne. » holstein.ca
Le Conseil national pour le soin des animaux d'élevage. « Code de pratiques pour le soin et la manipulation des bovins laitiers » nfacc.ca